Depuis le début de la crise sanitaire du COVID-19, les Auxiliaires de vie, et les professionnels des Services à la Personne en général, ont eu, eux aussi, obligation de maintenir leurs prestations. De fait, ils étaient et sont toujours, tout comme les professionnels de santé du médical et du paramédical, au front.
En effet, seule une infime partie des prestations réalisées dans le secteur des Services à la Personne sont dites “de confort”. La plupart des prestations sont dites “légales” : aide ménagère, auxiliaire de vie, ces professionnels subviennent aux besoins vitaux de personnes en situation de vulnérabilité. Personnes âgées en perte d’autonomie et/ou en situation de handicap ont en effet BESOIN de l’intervention de ces professionnels de l’ombre.
Les auxiliaires de vie sont les “petites mains” qui font le ménage, préparent à manger, tiennent compagnie, surveillent la nuit, ces personnes en besoin. Petites mains, mais mains vitales. En effet, eles n’ont pas le choix, elles DOIVENT réaliser leurs prestations à domicile.
Souvent oubliée, cette profession est pourtant bien de celles qui sont au front, au prix du risque, pour le bien-être des personnes fragiles dont elles s’occupent.
Pour savoir comment la crise a été vécue de leur côté, nous avons interviewé Marie-Huguette Robert, auxiliaire de vie à La Réunion, et Johny Dijoux, Président de ProReSap, acteur majeur du maintien au domicile sur l’île.